Au milieu du XXe siècle, l’Ordre de Malte assistait et soignait des dizaines de milliers de personnes chaque année. Il gérait des structures hospitalières, des dispensaires, des cantines pour les pauvres (il y en avait 97 dans la seule ville de Milan, où l’on assurait 6.800 repas par jour), des Instituts de secours et d’assistance dans les villes européennes, et des centres de soin et de distribution de nourriture et de vêtements en Asie, en Afrique et en Amérique.
En 1951, les œuvres d’assistance directement gérées par l’Ordre – par le Grand Magistère ou par les prieurés et les associations nationales – étaient au nombre de 129, réparties dans 31 pays du monde. Chacune de ces institutions avait des attributions d’assistance précises, appropriées au contexte social dans lequel elle s’inscrivait.