Les trains, les hôpitaux, les unités de secours pendant la seconde guerre mondiale

À l’approche de ce qui allait devenir la Seconde Guerre mondiale, l’Ordre de Malte comprit la nécessité d’accroître ses activités hospitalières, a!n d’assurer un service régulier d’assistance sanitaire, matérielle et spirituelle que le conflit toujours plus probable allait rendre indispensable.

Les unités d’intervention avaient été maintenues en constante efficacité dans toutes les associations. L’Association italienne tenait prêts quatre trains-hôpitaux dotés de 318 lits chacun, huit postes de secours, deux ambulances démontables et un hôpital de campagne.

Elle possédait en outre tout le matériel nécessaire pour équiper un hôpital. Les entrepôts où étaient conservés tous ces matériels se trouvaient non seulement à Rome (dans la Villa Magistrale sur l’Aventin), mais aussi à Monza et à Vérone.

Outre les complexes hospitaliers de l’Ordre opérationnels à cette période, on aménagea et équipa en Italie des dizaines d’autres structures de secours, dont l’hôpital “Principe di Piemonte” à Rome (avec 225 lits) et l’hôpital “Principessa di Piemonte” à Naples, qui disposait d’un accueil de 300 lits.

En janvier 1944 on avait enregistré depuis le début des hostilités plus de 170.000 hospitalisations dans le seul établissement de Rome. Les trains-hôpitaux de l’Ordre jouèrent un rôle décisif, avec un total de 25.348 soldats blessés transportés au cours des hostilités.