La Fondation valorise le patrimoine chrétien et culturel : restauration de l’Abbaye de Chancelade

La Fondation valorise le patrimoine chrétien et culturel : restauration de l’Abbaye de Chancelade

La France jouit d’un patrimoine culturel et religieux d’exception. La préservation de ces lieux peut être menacée par manque de financement. Engagée, la Fondation Française de l’Ordre de Malte assure la pérennité de ces endroits d’accueil de fidèles et de rayonnement des valeurs chrétiennes. Découvrez l’Abbaye de Chancelade et son projet de rénovation du logis abbatial pour toujours servir sa mission originelle : accueillir, célébrer et partager.

Classée en 1909 comme monument historique, l’Abbaye de Chancelade est un lieu de vie religieuse reconnu et estimé en France et en Europe. La Fondation Française de l’Ordre de Malte apporte sa pierre à l’édifice en finançant des travaux consacrés au logis abbatial. Cette participation s’inscrit dans les buts statutaires de la Fondation, notamment l’article 2 ;

« – la création, l’entretien et le financement de centres ou de lieux destinés à présenter au public les richesses de toutes les traditions chrétiennes […] ». Ces rencontres fraternelles ont pour vocation de renouer avec la foi des fidèles et chercheurs de Dieu. Les chanoines réguliers de Saint-Victor animent la vie religieuse de ce lieu grâce à des actions de célébration et de rassemblement tels que des initiations à l’hébreu biblique, des rencontres œcuméniques, des adorations, louanges, des retraites et événements culturels.

Logis Abbatial

La réhabilitation et la restauration du Logis Abbatial permettront d’accueillir les fidèles et chercheurs de Dieu. Il se décompose en 3 plans d’étages avec des fonctions distinctes.
Au rez-de-chaussée, des lieux de rencontre, de formation et de réunion seront aménagés avec comme projet, un café culturel, des expositions temporaires, un espace de vidéo-projection permanent. Ensuite, au premier étage, se trouveront trois salles de conférence afin d’accueillir des séminaires d’entreprises, des expositions culturelles et des rencontres de groupe avec possibilité de découvrir les richesses des produits du terroir. Enfin, six chambres seront créées avec une vue sur le parc.

A l’ordre des rénovations se trouvent également, l’aménagement des espaces naturels, des jardins pour la promenade, propice à la méditation, à la convivialité et au partage. Le jardin monastique est une initiative qui pourra être gérée par des associations, notamment d’insertion, et fonctionner comme un jardin familial, avec amour et bienveillance.
Cette ambitieuse programmation et la rénovation du Logis Abbatial feront à terme de l’Abbaye de Chancelade un haut-lieu de rayonnement culturel et spirituel.

Votre soutien est essentiel pour assurer la pérennité de cet endroit de partage, de connexion et de découverte. Devenez acteur de la sauvegarde du patrimoine culturel et religieux.

Sauvegarde du patrimoine chrétien : conserver et valoriser le patrimoine

L’architecture chrétienne a encore aujourd’hui un réel rayonnement culturel et un grand nombre de monuments sont actuellement classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Selon la base Mérimée, une base de données sur le patrimoine architectural français mise à jour périodiquement, plus de 15 000 protections concernent des édifices religieux. Ces protections peuvent être pour des lieux de cultes toujours en activité, détruits ou désacralisés, ou intégrés dans des structures plus grandes (par exemple la chapelle d’un château). La grande majorité sont des lieux de culte chrétiens, en particulier catholiques romains.

D’après l’Observatoire du patrimoine religieux, association créée en 2006 dans le but d’œuvrer à la préservation et à la valorisation du patrimoine cultuel français, plus de 500 églises sont menacées du fait de risques de démolition, dégradations diverses, risques d’effondrement….
En France, le patrimoine religieux notamment chrétien souffre d’un suivi irrégulier et d’un niveau très variable selon les capacités financières des communes. Propriétaires des églises édifiées avant 1905 de style architectural gothique, roman, baroque, elles sont tenues de gérer leur entretien et leur conservation s’avérant bien souvent très coûteux.
Ces édifices chrétiens possèdent pourtant une grande valeur historique et culturelle. Ils contribuent pleinement à la valorisation des régions et au développement du tourisme. Un héritage précieux qu’il convient de préserver. Promouvoir le patrimoine est un enjeu important pour le rayonnement des territoires.

Le statut de « monument historique » permet aux édifices religieux d’avoir une reconnaissance par la Nation de leur intérêt patrimonial. Cette protection implique une responsabilité partagée entre les propriétaires et la collectivité nationale au regard de sa conservation et de sa transmission aux générations à venir.
Le ministère de la Culture est par ailleurs chargé directement, par l’intermédiaire de ses services déconcentrés et de ses établissements publics, de l’entretien et de la conservation de grands monuments historiques de l’État tels que les cathédrales et les domaines nationaux dont il a la charge.

Comment préserver le patrimoine chrétien ?

Pour préserver et protéger le patrimoine chrétien, il est possible de faire appel au mécénat qui peut compléter les aides de l’Etat.
Conformément à ses buts statutaires, la Fondation Française de l’Ordre de Malte intervient en faveur de la sauvegarde du patrimoine chrétien grâce à la générosité de ses bienfaiteurs. Elle a notamment apporté son aide à la restauration de l’église Notre-Dame de Lourdes et de l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie. La Fondation a également participé à la reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris après son incendie, et à la reconstitution de ses objets et vêtements liturgiques. Elle a d’ailleurs créé un fond affecté pour ce projet.
Soucieuse de conserver le patrimoine chrétien, la Fondation a accepté de recevoir en legs la chapelle d’Hocquélus dans la Somme, chapelle à caractère familial édifiée en 1620 et ayant servi de lieu de sépulture jusqu’au XIXe siècle, afin d’y organiser des manifestations religieuses et culturelles (concerts, expositions…).

Etant une fondation reconnue d’utilité publique, la Fondation peut faire bénéficier d’importants avantages fiscaux à ses bienfaiteurs. Elle peut recevoir des legs et donations exonérés de tous droits de succession et de mutation. Concernant la déduction d’Impôt sur le revenu (IR), en faisant un don à la Fondation, le donateur bénéficie d’une réduction fiscale correspondant à 66 % du montant de son don (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable). Le montant qui dépasse cette limite est reportable sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt dans les mêmes conditions. Il y a également une déduction d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) pour ceux qui y sont assujettis. La Fondation propose alors une déduction fiscale correspondant à 75 % de ses dons, dans la limite de 50 000 € par an (soit un don de 66 667 € / an).
Une entreprise assujettie à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’IR pour les entreprises individuelles, bénéficie d’une déduction de l’IS ou de l’IR de 60 % du montant des dons, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires hors taxes, avec report possible sur les 5 années suivantes.

La Fondation Française de l’Ordre de Malte peut ainsi mener des actions philanthropiques propres à ses buts humanitaires et culturels tout en développant des opportunités de défiscalisation pour les donateurs personnes physiques ou personnes morales.

Les enjeux de la restauration des monuments chrétiens 

Sur les 42 000 églises et chapelles catholiques dénombrées en France, 26 700 sont considérées « d’intérêt patrimonial ». Le diocèse peut être propriétaire de chapelles ou d’églises récentes mais ce peut être aussi une personne privée pour les chapelles de châteaux.
L’Observatoire du patrimoine religieux évalue entre 2 000 et 5 000 le nombre d’édifices cultuels susceptibles d’être abandonnés, vendus ou détruits d’ici à 2030 faute de travaux de restauration et d’entretien.

Les édifices chrétiens qu’il s’agisse d’église, cathédrale, basilique, abbaye, couvent, monastère, prieuré, sont des vestiges du patrimoine mondial et peuvent être protégés au titre des monuments historiques. Certains remontent même au 12ème siècle comme l’abbaye de Chancelade et font partie de l’histoire des Français. La protection concerne aussi les objets mobiliers(orgue, croix, autel, , textiles, etc.) car les critères applicables sont les mêmes que pour les édifices.
Le mobilier comme l’autel et l’orgue sont parties prenantes de la vie d’une paroisse et nécessitent souvent d’être restaurés voire remplacés. La Fondation Française de l’Ordre de Malte a ainsi contribué au remplacement de l’autel de Notre-Dame de Liesse, aujourd’hui vétuste, par un nouvel autel réalisé en conformité aux demandes de la Commission d’Art Sacré du Diocèse de Soissons, dont dépend cette basilique du XIVème siècle.

Les étapes clés de la restauration des monuments chrétiens 

Dans un projet de restauration d’un édifice chrétien, il convient de vérifier s’il figure sur la liste des monuments historiques et qu’il est susceptible de recevoir des subventions publiques.
Le plan total chiffré doit être établi avec un maître d’œuvre qui sera l’architecte en chef des monuments historiques s’il s’agit d’un monument « classé », ou un architecte du patrimoine s’il s’agit d’un monument « inscrit » ou encore non protégé par l’État.
Pour le patrimoine non protégé, il faut se renseigner auprès du Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) du département. Il est plus prudent de mettre un édifice « hors d’eau et hors d’air » avant toute autre restauration. Il est plus prudent de diviser le projet en tranches successives avec l’architecte des bâtiments de France ou un architecte du patrimoine pour faciliter la recherche d’aides et de mécénat.

Il faut savoir que les subventions de l’État dépassent rarement 50% du coût des travaux pour les monuments historiques classés et jusqu’à 40% pour les monuments inscrits. Un fonds spécial incitatif a permis depuis 2018 d’augmenter d’environ 10% ces subventions pour les édifices et les œuvres d’art des petites communes. Le ministère de la Culture a également lancé un fonds pour la restauration du patrimoine des communes de moins de 2 000 habitants (15 M€ en 2018), majoré si soutien obtenu de la région.

Pour mettre davantage en avant le projet, il est recommandé de constituer ou de rejoindre une association qui se charge de défendre l’intérêt de l’édifice et de mobiliser des donateurs pour compléter les subventions possibles de la DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles) ainsi que du mécénat. Divers organismes publics et privés peuvent être sollicités pour un financement comme la Fondation Française de l’Ordre de Malte en lien avec ses statuts.
Les églises, chapelles, monastères peuvent être restaurés pour accueillir des lieux d’exposition, des salles d’enseignement musical en complément de son usage cultuel initial.
Les monuments chrétiens sont de véritables trésors du patrimoine français qu’il est nécessaire de préserver et de pérenniser.

La Fondation apporte son soutien à la sauvegarde et la protection du patrimoine historique et culturel chrétien ou lié à l’Ordre de Malte.

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