Bien que la France soit un des pays d’Europe où le taux de pauvreté est le plus bas, celui-ci augmente depuis 10 ans : neuf millions de personnes vivent avec moins de 1 026 euros par mois, seuil calculé par l’Observatoire des inégalités (source : Rapport sur la Pauvreté en France – Observatoire des Inégalités, octobre 2018).
La remontée de la pauvreté depuis les années 2000 marque une rupture dans l’histoire sociale de notre pays. Des publics très différents aux trajectoires multiples sont touchés : personnes âgées, ruraux, citadins, jeunes, mères seules, personnes étrangères, familles.
La pauvreté exclut bien au-delà des aspects matériels ou monétaires : accès aux soins, aux loisirs, à l’emploi… et rupture du lien social.
Dans ce contexte, pour ne pas s’habituer à la pauvreté, comment rétablir le lien vital à chaque être humain ? Comment aider le plus démuni à retrouver sa dignité dès l’échange de regards ?
Ensemble ou individuellement, nous pouvons tous être acteur de solidarité
Certains prennent le temps de s’engager ponctuellement ou régulièrement dans des associations comme l’Ordre de Malte France pour apporter, dans une action collective, un peu à ceux qui n’ont rien.
Les chiffres clés de l’Ordre de Malte France dans la lutte contre l’exclusion
- 118 actions de proximité.
- 17 000 personnes soutenues.
- 60 000 petits déjeuners, soupes et repas distribués.
- Chaque jour, près de 100 sourires échangés en maraude.
- Plus de 6 000 actes de soins dispensés aux personnes en situation de précarité.
Objectif ?
Mettre à l’abri la nuit pour ne pas dormir dans la rue, donner un repas ou une soupe chaude, et surtout entretenir ou renouer un lien humain, un échange verbal même minime avec celles et ceux qui trop souvent deviennent invisibles.
« Le pire, c’est que les gens baissent les yeux en s’approchant… ne plus être regardé… terrible ! » témoigne l’un d’entre eux.
La solidarité commence par le regard bienveillant et attentif porté sur celui qui n’a rien. Il est parfois difficile d’oser faire le premier pas vers une personne à la rue. Une façon simple de la respecter, c’est de reconnaître qu’elle est là, de lui prêter attention au même titre que chacun d’entre nous et de contribuer à lui rendre sa dignité. En un mot, rompre son isolement. Lui redonner ce lien simple qui resocialise par un regard, un mot, un sourire.
Pour lutter contre l’indifférence et aider les plus démunis
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