Les associations d’aide à l’enfance en Afrique

L’Afrique fait encore aujourd’hui face à un grand nombre de difficultés majeures. Avec plus de 1,3 milliards d’habitants, il s’agit du deuxième continent le plus peuplé après l’Asie, en voie de développement et d’émergence. Dans de nombreux pays d’Afrique, les conditions de vie sont difficiles nécessitant l’aide humanitaire internationale en particulier pour les plus vulnérables que sont les enfants. Les associations d’aide à l’enfance en Afrique se mobilisent donc sur le terrain.

Associations d’aide à l’enfance en Afrique comment aident-elles ?

Conflits armés, insécurité, catastrophes naturelles, réchauffement climatique… sont autant d’obstacles pour les familles qui peinent à survivre dans de nombreux pays d’Afrique.
En raison des effets climatiques dévastateurs, elles subissent des famines et des épidémies ainsi que l’impossibilité d’accéder à l’eau potable et aux traitements médicaux. En proie à de réelles difficultés économiques notamment, un grand nombre de pays ne peuvent apporter seuls l’aide humanitaire nécessitant alors la solidarité internationale.
Celle-ci se traduit par la mobilisation d’associations à but non lucratif avec des bénévoles et des salariés sur le terrain qui viennent en aide aux populations démunies en Afrique. Les objectifs prioritaires sont de leur apporter les denrées alimentaires comme de l’eau potable et de la nourriture mais également des traitements médicaux pour répondre aux besoins les plus urgents.
Des organisations non gouvernementales (ONG) ou associations humanitaires françaises sont présentes en Afrique au chevet des plus vulnérables en mettant à disposition leurs compétences. C’est le cas de Médecins sans frontières dont 60% de ses effectifs étaient originaires du continent en 2021.
La présence de volontaires venus de France permet de renforcer les équipes sur place.

Seulement en Afrique, une estimation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a récemment indiqué qu’environ 26 millions de personnes vivent dans des zones où les organisations humanitaires ont d’importants problèmes à atteindre les personnes qui ont le plus besoin d’aide, en raison des conflits armés et de l’insécurité.

Les associations d’aide humanitaire ou les ONG travaillent généralement avec les populations locales, des partenaires, pour répondre au mieux à leurs besoins vitaux. Ils peuvent ensemble créer des orphelinats ou construire des ponts ou encore optimiser la distribution d’eau potable.
Sur le plan de l’éducation, ils développent la construction d’écoles, la distribution de fourniture scolaire, des dons de livre, des jouets, d’équipements sportifs.

Association aide enfance afrique

©OrdreDeMalteFrance

Association aide à l’enfance en Afrique, quelles priorités ?

La persistance de la pandémie de Covid-19, la crise sécuritaire dans les pays comme le Burkina Faso, Mali, le Niger, les crises socio-politiques ou encore les catastrophes climatiques ont accéléré les besoins urgents auprès des plus vulnérables comme les enfants.

En Afrique de l’Est, le manque de précipitations et la sécheresse a forcé les familles à quitter leur domicile pour trouver de la nourriture et de l’eau dans d’autres régions. Cet exil met en péril leur santé, leur sécurité mais aussi l’éducation des enfants.
Par ailleurs, si une aide immédiate n’est pas apportée, les enfants risquent une malnutrition sévère.

En cas de famine, les enfants en sont les premières victimes étant particulièrement fragilisés par des conditions de vie déjà précaires. L’état nutritionnel d’un enfant dépend de trois facteurs : l’alimentation, la santé et les soins. Il faut alors mettre en œuvre la distribution d’aliments thérapeutiques, de vitamines et de micronutriments. Les enfants malnutris et les femmes enceintes doivent être soignés dans des centres de santé. Certains organismes vaccinent les enfants pour les protéger de maladies qui pourraient les affaiblir davantage.
Les populations peuvent également attraper une maladie transmise par l’eau qui peut provoquer le décès d’un grand nombre d’enfants.

Dans les pays touchés par la sécheresse, les enfants n’ont plus la même éducation. Quinze millions d’enfants sont ainsi déscolarisés en Afrique de l’Est et des millions d’enfants supplémentaires risquent d’abandonner l’école. L’accès à l’éducation est également un enjeu important. La pauvreté, l’isolement dans les villages creusent les inégalités entre les enfants. En Afrique de l’Ouest et centrale, où près de 80 % des enfants de 10 ans sont en situation n’ont pas les apprentissages nécessaires. La pénurie d’écoles contribue au faible accès à l’éducation. Les associations d’aide à l’enfance en Afrique sont présentes et aident les enfants à accéder à l’éducation.


Quelles ressources sont mises à la disposition des associations d’aide à l’enfance en Afrique ?

Les mères et les enfants sont des cibles de populations que certains Etats souhaitent protéger en priorité. La protection sociale et sanitaire des enfants est donc l’un des axes stratégie de réduction de la pauvreté.

Protecteur de la vie, de la naissance à la mort naturelle, l’Ordre de Malte lutte depuis toujours contre la mortalité infantile et maternelle. Ses hôpitaux et maternités sont dotés de salles de consultation adaptées pour les consultations pré et postnatales, de salles d’accouchement et de salles d’opération équipées selon des standards européens.

La Fondation Française de l’Ordre de Malte soutient de nombreux programmes en Afrique.
L’hôpital de Djougou au Bénin bénéficie depuis 2019 d’une nouvelle salle de néonatologie qui a accueilli en toute sécurité 1 500 enfants. L’hôpital a aussi développé une « stratégie avancée » pour lutter contre la mortalité infantile et assurer la détection ainsi que la prise en charge des enfants malnutris de 0 à 5 ans. Un programme de jardins maraîchers permet de diversifier et améliorer les apports nutritionnels. L’hôpital d’Elavagnon au Togo, outre la prise en charge spécifique des enfants, a aussi mis en place des activités de soins mobiles tant pour la surveillance nutritionnelle que pour le dépistage de malformations orthopédiques.

Les dispensaires tenus par l’Ordre de Malte au Sénégal, au Burkina Faso, au Togo, Tchad et Cameroun, assurent la lutte contre le paludisme, les infections respiratoires (hautes et basses), diarrhée, soins dermatologiques et contribuent à la veille épidémiologique. Ces centres de santé, comme celui de Saint Jean de Malte au Burkina Faso ou d’Amtoukoui au Tchad, sont essentiels car ils agissent auprès des plus défavorisés et sont souvent les seules structures sanitaires fiables qui les accueillent. Les congrégations religieuses soutiennent également les programmes destinés à la mère et l’enfant en assurant un suivi nutritionnel, des consultations pré et postnatales dans le cadre de la stratégie avancée.


Comment soutenir les associations d’aide à l’enfance en Afrique ?

Pour aider les enfants en situation de vulnérabilité en Afrique, chaque personne peut apporter un financier aux associations qui se mobilisent pour la protection de l’enfance dans les pays les plus impactés. Le donateur peut faire un don ponctuel ou des dons réguliers.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation Française de l’Ordre de Malte met à disposition des particuliers ou des entreprises, de nombreux moyens assortis d’avantages fiscaux afin de soutenir ses actions au service des plus démunis en Afrique notamment.

Il est possible de soutenir la Fondation par différents types de dons ouvrant droit à une déduction fiscale.
-Avec une déduction IR (Impôt sur le Revenu): en faisant un don à la Fondation, le donateur bénéficie d’une réduction fiscale correspondant à 66 % du montant du don (dans la limite de 20 % de votre revenu imposable). Le montant qui dépasse cette limite est reportable sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt dans les mêmes conditions.

– Avec une déduction IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière): si on est assujetti à l’IFI, la Fondation propose une déduction fiscale correspondant à 75 % des dons, dans la limite de 50 000 € par an (soit un don de 66 667 € par an).

Il est également possible de faire un don de valeurs financières à la Fondation. Les revenus générés par ces titres sont totalement exonérés d’impôts. C’est donc l’intégralité de ces revenus qui peut être affectée à ses missions.

Les dons en nature (meubles, œuvres d’art, tableaux, bijoux, droits d’auteur…) bénéficient du même régime fiscal que les autres dons en matière d’IR: le donateur peut déduire 66 % du don, dans la limite de 20 % du revenu imposable.

La Fondation est en outre habilitée à recevoir des legs en exonération totale de droits de succession. Ainsi, la totalité des biens qui lui est transmise est affectée à ses missions comme la protection de l’enfance.

Retrouvez tous les dossiers de Fondation Française de l’Ordre de Malte.